Renan Luce.

Renan Luce est un jeune chanteur et auteur-compositeur.
Il est né le 5 mars 1980 à Paris mais a vécu toute son enfance et son adolescence en Bretagne, près de Morlaix (Finistère).
Il a commencé sa formation musicale en partipant avec son frère Damien (www.damienluce.com) et sa soeur Claire fait à une chorale, puis a débuté le piano classique au conservatoire de Brest puis de Saint-Brieuc.
Il remplace alors le piano par le saxophone et apprend seul la guitare en composant ses premières chansons. Après 2 ans de classe préparatoire à Rennes où il se produit dans des bars et quelques festivals (1ère partie de Matmatah), il est admis à l'Ecole supérieure de commerce de Toulouse. Dans le cadre de ses études, il compose 2 chansons et les enregistre sur un disque vendu au profit d'une association humanitaire qui aide une école de Madagascar. Après ses 3 années d'études à Toulouse, il s'installe à Paris et décide rapidement de se consacrer exclusivement à la création de chansons et au spectacle. Ses textes font penser à Georges Brassens (que l'artiste avoue admirer). Il dépeint le quotidien avec humour et poésie, dans la lignée d'artistes de sa génération tel Bénabar. Il est parfois accompagné d'un guitariste, d'un bassiste et d'un batteur. Son premier album, Repenti est sorti en 2006 et comporte 13 chansons. Renan Luce a remporté en 2006 le prix des "bravos du public" au festival "Alors chante" de Montauban et le Grand Prix de l'Académie Charles Cros.



Je suis comme un chien mouillé
Qui peut s'prendre tous les coups
Les plus belles dérouillées
Et suivre son maître partout
Regarde ces hématomes
Tu vois, j't'ai dans la peau
Et ce mercurochrome
Dessine ton drapeau

cet artiste gagne à être connu.
il est vrai que ses textes m'ont fait penser à Bénabar, non par son style, mais par le fait de s'approprier des personnages, de parler de sujets autres que l'éternel "amour toujours". De plus, le jeune homme a une jolie voix, envoutante, ce qui ne gache rien.
Pour le moment j'aime beaucoup "La lettre" (vive la radio ^^), "je suis une feuille" et "l'iris et la rose" mais je ne connais pas encore assez l'album pour faire un jugement personnel définitif ^^
bonne écoute

Une guêpe s'envole, se pose, butine
Et l'image cogne à ma rétine
Mais déjà mon regard est loin
Je n'sais plus voir le quotidien

J'aim'rais m'réveiller sans mémoire
Redécouvrir c'que j'peux plus voir
J'ai écrit une petite annonce
Un mois déjà : pas de réponse

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Je veux revoir ma première fleur
L'accompagner jusqu'à c'qu'elle meure
Et découvrir une flaque d'eau
Comme une porte pour descendre en haut

J'irai dimanche à Orly-Sud
Voir le métal s'prendre pour une plume
Ouvrant les doigts, joignant mes pouces
J'verrai mon ombre lui faire la course

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Sentant les sons comme pris au piège
Je devin'rai mes premières neiges
Battant des mains comme un enfant
J'm'entendrai rire "Eh ! C'est tout blanc !"

Je veux poursuivre des nuages noirs
Au grand galop sur les trottoirs
Sous la tourmente, au mur du vent
Les parapluies deviennent vivants

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Mais j'ai croisé sur mon chemin
Deux grands yeux bleus, deux blanches mains
Ses menottes ont pris mes poignets
Et ce sont ses yeux qui m'ont soigné

Des parapluies se sont ouverts
Un grand avion a fendu l'air
A deversé ses doux flocons
Tout était blanc... tout... non

A nos pieds brillait quelque chose
Et mes yeux ont reconnu la rose
Et j'ai brûlé tout contre toi
Au brasier d'une première fois


L'Iris et la Rose

Je connais des lieux qui respirent

L’air du temps, les souvenirs, le vécu

On y vient parce que l’on y boit

On laisse pour ce que l’on voit un écu



Ceux qui entrent sans savoir apportent

Et laissent à l’heure où ils sortent

Leurs pensées

Qui adhèrent aux murs et aux meubles

Semblent partir et puis veulent

Y rester



Dans ses endroits moi j’aime l’envers

Du décor un fois vos verres

Desservis

Je joue au petit criminel

Qui promène son opinel

Dans vos vies

Ouvrez les yeux car où que j’aille

Je laisse derrière moi des entailles

Des rayures

Et les gravats qu’il me reste

Servent à combler ma tristesse

Mes fêlures



Ououou…

Qui était à ma place ?

Ououou…

Laisserais-je des traces ?

Moi aussi, moi aussi

C’est pourquoi j’occupe mes loisirs

À graver partout “I was here”



Des traces de premiers rendez-vous

Ceux qui donnent le rose aux joues

Des paupières

Pattes en l’air

Comme des papillons

Soulevant dans un tourbillon

La poussière

Tout cela se propage et donne

Peut-être pas un cyclone

Jusqu’en Chine

Mais laisse dans l’air alentours

Un frisson qui parcourt

Notre échine



Et lorsque nous étions à l’école

Nous collions déjà nos chewing-gums

Sous les chaises

Plus tard les premières galoches

Puis l’addition sur l’écorce

D’un vieux chêne

Ces gentilles délinquances

N’éviteront pas les vacances

Eternelles

Mais ces cœurs et rectangles

Sont un peu notre langue

Maternelle

Pour dire



Ououou…

Qui était à ma place ?

Ououou…

Laisserais-je des traces ?

Moi aussi, moi aussi

C’est pourquoi j’occupe mes loisirs

À graver partout “I was here”



Ououou…

Qui était à ma place ?

Ououou…

Laisserais-je des traces ?

Moi aussi, moi aussi

C’est pourquoi j’occupe mes loisirs

À graver partout “I was here”



“I was here”

-> Ceci est mon 50 eme post, merci renan^^

ça > http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=75681246
c'est chez Renan

mais ça aussi > http://renanluce.artistes.universalmusic.fr/
c'est chez lui

(Numéro 2.)
A nous le concert!